Le Lac du DER en Champagne-Ardenne   

(première partie)

En ce samedi 8 novembre 2003, nous voilà donc à l'orée des paysages de la Champagne-Ardenne

un vrai plaisir que de retrouver ces mornes plaines aux doux vallonnements

c'est dans le pré, au fond à gauche, en lisière de forêt que se trouve notre première bonne surprise.

Un chat sauvage, Felis sylvestris, animal rare à observer car discret.
Nous l'observons un long moment, et lui aussi, tapi à l'affût de quelques campagnols.

Un peu plus loin, dans les champs de maïs récoltés

notre première famille de grues cendrées (Grus grus)

les adultes veillent au grain, les jeunes s'en nourrissent.
C'est en Automne que les grues quittent leurs sites de nidifications nordiques, pour rejoindre, via l'Espagne, l'Afrique.

en passant à Montier-en-Der, un hôtel décoré en hommage aux hirondelles rustiques.

Arrivée : le parking réservé aux camping-cars, sur le site de Chantecoq, au bord du lac.

à l'entrée une borne de services : vidanges et pour l'eau potable, un jeton qu'il fallait acquérir dans un des commerce des environs.

derrière sa digue, nous reprenons contact avec le Der : bien à sec en ce moment pour raison de vidange décennale et de sécheresse estivale.

C'est le soir, les grues cendrées reviennent pour passer la nuit sur les îles du lac.

18H : juste le temps d'une visite à la Maison de l'Oiseau et du Poisson proche, pour prendre quelques nouvelles, admirer les photographies exposées ainsi que quelques oeuvres, comme ce Martin-Pêcheur peint sur plume par Christiane Gaimon d'Arcueil (94).

Après une nuit calme et tranquille, il faut être présent sur la digue AVANT le lever du soleil, pour la magie du départ des grues cendrées. Celles-ci quittent le lac qui leur a servi de refuge pour la nuit pour aller se nourrir dans les champs environnants.

quelques cris graves (leur nom vient d'ailleurs de l'onomatopée de leur cri), quelques agitations, le moment arrive

le soleil s'élève sur l'horizon

et les premiers envols passent au-dessus de nous : instants d'émotions, nos paroles se font chuchotements, c'est beau, c'est magnifique ... la lumière est splendide. Spectacle son et lumière recommencé chaque année ...

27 000 oiseaux ont été comptés dans la journée d'hier.

A cette heure, quelle jouissance de regarder en face le soleil ...

Les oies cendrées, elles regagnent le lac le matin ... la corneille noire surveille son petit monde.

formation en V typique d'un vol d'oies : les oiseaux se relayent pour prendre la pointe.

le lac du DER : c'est le plus grand lac artificiel d'Europe, mis en eau en 1974, près de 77 Kms de rives, 4800 hectares   ...

un étonnant grillon des champs, qui n'a pas entamé son hibernation.

Nous repartons vers la Cornée du Der, au nord du lac, et notre route frôle cette magnifique buse variable.

probablement un oiseau nordique, venu chercher des lieux à la température plus clémente.



repas en sous-bois, l'automne nous gâte !

Nous nous installons à la Presqu'île de Larzicourt ... pour notre halte nocturne.

Le prince de ces eaux, le grèbe huppé.


flâneries lacustres ...

c'est calme et reposant.

en attendant le retour des grues cendrées.

le niveau des eaux du lac est bien bas !

les longues files ondulantes d'oiseaux sont au rendez-vous.

SUPERBE !

on continue la visite du DER et de ses environs ?

ou

retour au sommaire des récits photographiques