Musée urbain Tony Garnier (Lyon 08)
Etape 2/4
Donc, quelques belles réalisations de murs peints
bien sûr le sujet choisi est peut-petre rébarbatif mais la réalisation ...
vaut le coup d'oeil !
en fait le thème :
UNE CITE INDUSTRIELLE
Entre 1899 et 1904, durant son séjour à la Villa Médicis, en tant que Grand Prix de Rome, Tony Garnier jette les bases de sa grande oeuvre théorique :
"Une Cité Industrielle"
Cette étude, éditée en 1917, est aujourd'hui considérée comme le premier manifeste de l'urbanisme du XXème siècle. Avec plus de 200 dessins et plans, Tony Garnier propose une modèle de « Ville Idéale » , basée sur un principe : la société dispose librement du sol, qui est traité comme un grand parc.
L’ensemble est conçu de façon à apporter aux habitants (environ 35 000) et particulièrement aux ouvriers, les meilleures conditions de logement, de travail, de déplacement, d’éducation, de loisir et de santé.
L’hygiène, notamment, est un des soucis majeurs de Tony Garnier, conscient des énormes problèmes sanitaires dans les vilels du début du Xxème siècle.
Du plan le plus général jusque dans les détails architecturaux les plus précis, Tony Garnier met l’esthétique au service du fonctionnel. Les grandes fonctions de cette « Cité du Travail » sont réparties selon un principe nouveau : le zonage. Zone d’habitation, zone industrielle, et zone hospitalière sont séparées, de façon à prévoir leurs extensions.
Les zones sont reliées entre elles par des voies de communication modernes : voie ferrée, vois fluviale et larges routes prévoyant l’essor de l’automobile. Les techniques de construction sont futuristes, de façon à simplifier les formes architecturales et à en réduire les coûts.
Onze murs peints du Musée Urbain Tony Garnier montrent des dessins essentiels tirés de « Une Cité Industrielle ».
Tony Garnier s‘inspirera largement de ces recherches théoriques pour réaliser par la suite « Les Grands Travaux de la Ville de Lyon ».
Notre propos n'est pas de juger : mais l'idée d'un tel Musée me réconcilie avec quelques décideurs. Ce sont les murs de la vie que l'on visite : pas de ticket d'entrée, juste l'envie de regarder.
J'aurai bien voulu enlever quelques voitures, mais on est chez les gens, alors on fait avec.
les bornes sont numérotées de 1 à 24 : bien sûr, nous on a fait des zigzags dans tous les sens ..
m'enfin c'est pas dans l'ordre mais c'est beau quand même
y a même l'école du quartier
avec la photo de la classe 1932-1933
Bon c'est tout pour aujourd'hui
Yves, Rachel et Loïc
Naturellement votres
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