Musée urbain Tony Garnier (Lyon 08)    Tony Garnier

Etape 4/4

et nous voilà partis pour un dernier parcours

un peu plus long (à charger sur votre ordinateur), mais il faut bien en terminer un jour.

vous l'aurez compris, ce qui nous a emballé, ce n'est pas l'hommage rendu à un homme, qui ne faisait que son métier.
c'est l'idée même de cette réalisation qui est géniale.

LES CITES IDEALES DU MONDE

En 1991, le Musée Urbain Tony Garnier est consacré par l’UNESCO.
Il bénéficie dès lors du label de projet de la « Décennie Mondiale du Développement Culturel ».
Cette distinction va dans le sens de l’idée proposée par l’atelier Cité de la Création, dès l’origine : demander à des artisans de différentes régions du monde, d’imaginer, en fonction de leurs cultures respectives, les élements constitutifs nécessaires à la création d’une « Cité Idéale ».

Six pays sont choisis, six peintres retenus, six maquettes sélectionnées par les habitants du quartier.
Elles servent de modèles aux muralistes de l’atelier Cité de la Création pour réaliser, en présence des six artistes internationaux, les six derniers murs peints du parcours.

Ouverture du Musée Urbain Tony Garnier sur le monde, élargissement du thème de l’urbanisme, symbole du métissage culturel dans un quartier d’habitat social, ces six créations viennent d’Egypte, de Côte-d’Ivoire, d’Inde, du Mexique, de Russie et des U.S.A.

Elles offret des palettes variées de textures, de couleurs, de formes, de compositions, de styles, qui traduisent de grandes diversités culturelles.

Mais toutes ces œuvres originales présentent au moins un point commun : plus que le bâti de la ville, elles évoquent les relations entre les hommes dans la cité. Le langage, la circulation des personnes, le travail, les croyances, les rites et les coutumes, l’histoire et le patrimoine, sont à prendre en compte pour créer des Cités au service des hommes, qui les aident à vivre en paix et en harmonie…

les dernières sont plus colorées

beaucoup moins "techniques" (ici russe)

pour le plaisir des yeux

encore un petit effort, après l'Afrique

voici l'Amérique du Sud

et le soucis du détail des artistes

celui-ci sera le dernier de cet étrange "Musée"


Bizarrement, les murs ne sont pas tagués, juste quelques dégradations sur quelques bornes

Un peu plus loin, sur le mur de l'usine "Vidéo-color", abandonnée pour cause de concurence quant au coût de la main d'oeuvre des pays exotiques, les tagueurs s'expriment pour une fois avec bonheur

est-ce la proximité des fresques géantes qui donne envie de "bien faire" ?

On en redemande

A bientôt pour une nouvelle promenade ....

Yves, Rachel et Loïc
Naturellement votres

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